Friday, March 29, 2019
La notion de pouvoir
La conceit de pouvoirAnthropologie politique La fantasy de pouvoirJanvier 2010 Lanthropologie politique est une discipline rcente qui sest dveloppe rellement equivalencetir diethylstilboestrol annes 1920, mais qui tire parole essence stilbestrol proccupations de la philosophie politique du XVIIIme sicle. En effet, cette discipline dont le projet est de fonder une comprehension du politique, analyse la rpartition et lorganisation du pouvoir et diethylstilbesterol phnomnes politiques qui permettent de dgager une perspective commune au del de la diversit culturelle. Plusieurs philosophes sont lorigine diethylstilbestrol proccupations fondamentales de lanalyse et de la comprhension des phnomnes de pouvoirs politiques. Ainsi, Montesquieu, La Botie, Rousseau ou encore F. Engels et K. Marx se sont penchs tire les resonances que les dominants avait lgard des domins. Cette comparison de domination apparat comme un phnomne inhrent au pouvoir politique institutionnel. Cependant, a vec les premiers anthropologues, cest une nouvelle forme de pouvoir politique qui est valorise. Par exemple, ces tudes rvlend lexistence de rapport de pouvoir en dehors des relations institutionnalises, inhrent linconscient des collectivits, comme le sacr et les relations dchange de don, qui participent au pouvoir politique. La whimsey du pouvoir est lun des sujets de prdilection de lanthropologie politique. LAnthropologie politique est, cet gard, ltude de lorganisation et des structureticuloendothelial system politiques (au sens aristotlicien) au travers de leur diversit. Il sagit ds lors de distinguer les mcanismes du pouvoir ainsi que son exercice, lorganisation symbolique, consciente ou inconsciente. Do le problme detect en Anthropologie politique, selon les diffrentes enqutes ethnographiques, le pouvoir peut-il se manifester en dehors du cadre institutionnel?Cest bombardquoi il est grave de revenir sur les formes de pouvoirs en politique, rain cats and dogs comprendre p ar la suite lapproche minimaliste puis maximaliste.I- Les diffrentes formes du pouvoir, une rflexion qui cristallise lintrt des anthropologues politistesTout dabord, il est chief(prenominal) de distinguer les diffrentes composantes qui organisent le pouvoir centralisation, concentration des pouvoirs, recrutement de gouvernants, le cadre du contrat affectionate instruit par la loi et les sanctions lors des drives individuelles.Centralisation ou dcentralisation de lautorit qui peut tre dcompose en diffrents segments (lignage, villages). Chez les Lobi par exemple, il ny a pas de pouvoir central, mais chaque village constitue une entit centralise. Cette autorit peut mme stendre au-del du cadre territorial dans le cadre dethnies disperses comme par exemple chez les LAlemany du Fouta Djalon qui possde une autorit morale sur tous les Peuls. Montesquieu relevait dans lEsprit des Lois, la concentration ou dispersion du pouvoir. En effet, cette notion de sparation ou non des trois pouvoirs lexcutif, du lgislatif, du judiciaire engendre une typologie de rgime. Ainsi, accession les pouvoirs sont concentrs, plus le rgime est tyrannique. Ainsi, dans les socits traditionnelles le chef dispose la fois du pouvoir excutif et juridiciaire. Chez les Nuer, cest lhomme peau de Lopard qui est charg de rsoudre les conflits.La domination du pouvoir peut tre lgitime par la transmission du pouvoir hrditaire, lection, dvolution, dsignation. L. de Heusch explique dans son ouvrage Du pouvoir. Anthropologie politique des socits dAfrique centrale, que dans la zone tetela-hamba au Congo, socit lignages patrilinaires, pour devenir chef de lignage les aspirants doivent faire valoir le bien-fond de leurs prtentions, en pratiquant des dilapidations festives et des distributions de cadeaux que lauteur nhsite pas mettre dans la mme catgorie que le potlatch. Les lois qui rgissent nimporte quel systme politique ont pour fonction dassurer la stabilit de la socit en question. Par contre, el le peut aussi crer des fosss entre les diffrentes couches de ladite socit, rsultant en un sentiment de coercition, de contrainte. Donc le pouvoir contient un paradoxe bien vident car il apparat, la fois, comme ncessit et comme danger cest cette ambigit concernant la notion de pouvoir que G. Balandier appelle une dissymtrie dans les rapports sociaux. Autrement dit, llite au pouvoir se reproduit dans les hautes classes.Chaque systme politique, dans la mesure o il est lgitime et que la loi est connue de tous, comporte un certain nombre de contraintes afin de prserver un quilibre en institutionalise il peut sagir de violence lgitime au sein de lEtat, de violence corporelle ou morale dans les socits traditionnelles.II- Lmergence de lEtat ou linstitutionnalisation du pouvoirLapproche minimaliste considre quune gestion primitive dune socit ne serait pas une forme de gouvernement. Il existe trois critres selon les politologues qui caractrisent un Etat et permettent de d delimiter le ch amps politique un territoire dlimit par des frontire reconnues, le consentement des populations qui y vivent et enfin lexistence de structures organiques fondant lunit politique. Il apparat vident que le flou smantique quant aux critres caractrisant un Etat, prsente ses limites pour les anthropologues. Ainsi, pour Balandier il est possible de confondre lEtat avec un groupe local (chefferie).Pour finir, selon M. Weber lEtat est le seul peter de domination, qui dispose dun appareil coercitif pour orienter mess upe action sociale, et est li aux socits modernes et la rationalisation. LEtat dispose du monopole lgitime de la violence. En revanche, P. Clastres qui a tudi partir des socits amrindiennes les groupes qui contrlent le pouvoir soppose cette conception rductrice du pouvoir. Dans toutes les socits, il y a du politique cet exercice du politique nest pas automatiquement li lexercice de la violence lgitime et la coercition.III- Lexistence dun pouvoir comme un fait social to tal Le pouvoir politique nest pas ncessairement institutionnalis. Il peut sexprimer travers dautres formes inhrentes linconscient collectif. Il ny a pas de socit sans gouvernement , cest par cette phrase prononce par L. de Bonald que lon peut rsumer la pense des maximalistes. Autrement dit, toutes les structures participant la direction dune socit concourent au politique. A cet gard, il semble important dapprhender les phnomnes de la Kula et du Potlatch comme expression du politique puis de comprendre limbrication du sacr dans le cadre du pouvoir politique pour illustrer nos propos.Dune part, le phnomne dchanges de biens prcieux, lors du Potlatch et de la Kula, rvl par F. Boas et B. Malinowski mettent en vidence limbrication conomique et politique dans les socits du nord au sud les Tlingit, les Tsimshian, les Haida, les Bella Cola, les Kwakiutl, les Nootka, les Salish dans un fait social total selon M. Mauss. Cette pratique ritualise et crmonielle de don, ne vise pas donner pour donner mais donner pour dominer et/ou recevoir en retour. Ce nest donc pas un don de gnrosit, mais un don de rciprocit, qui en outre comporte souvent un aspect de dfi. Il enclenche ou perptue la dialectique du don et du contre-don. Le potlatch et la kula ne jouent pas sur des biens de subsistance mais sur les biens prcieux. Ils section des stratgies sociales, plus ou moins paroxystiques, qui visent fabriquer du prestige, et donc de la diffrenciation sociale.Dautre part, grce sa capacit transcender lHomme, et donc lautorit du chef et de lEtat, le sacr a invitablement entretenu des tantts conflictuels des tantts pacifistes au pouvoir politique. Ainsi, Frazer sest intress au pouvoir de la royaut sacre dans le rameau dor. Dans les socits pouvoir centralis et quand le sacr est la source du pouvoir du roi, on assiste toutes une srie de rituels pour lintronisation dun nouveau roi pour marquer son pouvoir et rorganiser le politique. Ainsi, chez les Nkumu, les dtenteurs du pouvoir sont investi du pouvoir sacr, lekopo. De plus, Selon Aronoff , Le religieux et le politique sont des domaines lis depuis le dbut de lhumanit de ses cultures et de ses civilisations . Dans les socits acphales il nexiste pas de frontires nettes entre les sphres politiques, conomique, religieuse, parent. Il sagit, en effet, dun ensemble composant le social. Ainsi, le religieux fait son apparition dans le politique galement dans des socits Etat et/ou Laque (Irlande o le conflit religieux est en corrlation avec lordre politique). Il nest pas useless de rappeler quun gouvernement peut driver directement du religieux (thocratie), que le sacr peut devenir des outils pour lgitimer le pouvoir du souverain ou du groupe dominant. De mme, la religion peut galement fournir des structures sous jacente manipulable par les dtenteurs du pouvoir.Enfin, Evans-Pritchard dveloppe une analyse des relations et des institutions au sein de peuple, en apparence, dpourvu de gouvernement tout en rpondant au x exigences comparatistes et thoriques. Paralllement il propose une bauche typologique et contribue donner un vritable statut scientifique. Par ailleurs E.E. Evans-Pritchard dveloppe son analyse en mettant en relation le politique avec lconomique, le culturel et le religieux intrt fondamental dans des socits o tout est troitement imbriqu (dmarche fonctionnaliste).En conclusion, lhistoire de lanthropologie tant dmontrer que la politique est le synonyme et le frre jumeau du pouvoir. Le pouvoir politique nest pas seulement un contrat social mais il est aussi un rapport de force consistant en un quilibre fragile. Les concepts de lgitimit, de pouvoir et de coercition restent des notions incontournables en anthropologie politique mais celui de pouvoir a prsance sur les autres. Peu importe la socit, sa stabilit est base sur un quilibre approximatif et le pouvoir doit jouer le rle de stabilisateur pour protger la socit contre ses propres dfaillances soit par la force, soit par des entent es tout en restant fidle ses principes vitaux assurant sa survie.Ce domaine ncessaire au politologue permet de dcentrer le regard au-del des conceptions classiques concernant cette notion. Il est intressant de finir par lutilisation de la dmarche pistmologique, dans les sciences politiques, carnal knowledge des aspirations ethnographiques en citant un article paru dans la Revue Franaise de science politique. En effet, lauteur, Olivier IHL revient sur les formes et usages dune technique de vote lurne lectorale. Ainsi, il dfinit la scnographie relative au vote et la mise en scne qui sorganise autour de lurne lectorale ainsi que la sacralisation de cet outil cher lexercice de la dmocratie. Ce qui nest pas sans rappeler G. Balandier qui dans son ouvrage anthropologie politique revient sur la sacralit du politique en nonant cette phrase le rapport du pouvoir la socit est essentiellement une relation charge de sacralit
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